Source de Meuré et sa marre – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Cette source de Meuré est placée en bordure de la départementale 958, la source est protégée par un ouvrage en pierre, sa toiture est recouverte de terre, l’édifice est clos par une porte en Bois.
Une petite marre où Crôt est placée sur son côté droit. Derrière la source nous pouvons apercevoir une auge, de nombreuses pierres laissent à penser que cet endroit à peut-être servie de lavoir.
Cette source alimente le ruisseau de Meuré.
Un Crôt dans notre région désigne fréquemment de petites pièces d’eau de forme allongée. Une rétention d’eau, alimentée par une petite source, par des eaux de pluie.
Un mot typiquement morvandiau qui désigne une mare, car dans le Nivernais, dans le Morvan, la mare se nomme aussi Crôt, un terme qui s’applique à une fosse, une cuvette et qui désigne aussi un abreuvoir dans la Nièvre, un mot que l’on retrouve dans notre précieux dictionnaire régional, la mare peut aussi s’appeler marchais.
Les Fontaines sont nombreuses dans le Nivernais
Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les fontaines publiques étaient avec les puits et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.
Les fontaines et les puits sont souvent situés au centre d’une place et constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise. Elles sont devenues lieu d’échanges, de discussions, parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, et cela au moins deux fois par jour, matin et soir.
Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées.
Toutes les couches sociales se retrouvaient à la fontaine pour prendre de l’eau, laver le linge, la vaisselle, les enfants aimaient se retrouver près de ces édifices.
Les fontaines publiques étaient l’un des symboles d’urbanisme et de civilisation, d’hygiène, de grandeur de la cité. Elles requéraient de nombreux et couteux investissements, en travail, en argent, en entretien, un bien payé par tous pour tous.
Les volontés publiques ont amené les autorités locales à développer une politique de création de fontaines, d’abreuvoirs, de lavoirs, pour un meilleur confort et l’hygiène.
Ce fut notamment le cas en Bourgogne–Franche-Comté dès les XVIIIe – XIXe siècles. Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les fermes pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau multiséculaire.
De nos jours, les fontaines ont perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.
Il nous en reste un très intéressant patrimoine, capable de surprendre touristes et promeneurs qui les découvrent.
Définition de fontaine : Eau vive qui vient d’une source et se répand à la surface du sol, du lieu d’où surgit cette eau. Bassin, bords, source d’une fontaine.
Fontaine jaillissante, intermittente, pétrifiante; aller, puiser (de l’eau) à la fontaine.
Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées. Certaines fontaines jouaient aussi le rôle d’abreuvoir.
En Europe, le fontainier ou fontainier parfois désigné par la population était chargé de l’entretien, des réparations ou de dégeler la fontaine en hiver.
L’eau qui coule, évoquée par la chanson « À la claire fontaine… », le bruit du jet d’une fontaine avait la réputation d’apaiser celui qui l’entendait. « Il fait grand bien aux fiévreux de voir des peintures représentant des fontaines, des rivières, des cascades. Si quelqu’un, la nuit, ne peut trouver le sommeil, qu’il se mette à contempler des sources et le sommeil viendra » a écrit l’architecte Léon Battista Alberti dans De re aedificatoria. C’est un élément encore utilisé comme tel dans certains parcs et jardins et en ville.
Une fontaine est d’abord le lieu d’une source, d’une « eau vive qui sort de terre ». C’est le cas de la mythique fontaine de jouvence. La fontaine est aussi la construction faite pour recueillir l’eau jaillissant d’une source ou amenée – sous pression ou par gravité – par un conduit. « Fontaine, se dit aussi de tout le corps d’architecture qui sert pour l’écoulement, pour l’ornement, pour le jeu des eaux d’une fontaine. » La fontaine a aussi désigné le « vaisseau de cuivre ou de quelque autre métal, où l’on garde de l’eau dans les maisons », et encore le robinet de cuivre par où coule l’eau d’une fontaine.
Bonne découverte de la Source de Meuré GPS 47.14857, 3.6357
Le village de Bazolles est situé dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté
Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Bonne découverte de la croix du hameau de Mougny.
Découverte de l’église de Bazolles – Église Saint Symphorien.
Découverte de la rigole d’Aron une cheminée d’aération.