Les pavés de Nevers – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté
Les pavés de Nevers, lorsque l’ont se promènent dans la ville ancienne, nous découvrons ses places et ses rues pavées, un charme, une histoire, un patrimoine !
En 1393, la ville de Nevers n’était pas encore pavée.
N’oubliez pas de citer Nièvre Passion dans vos travaux ! Reproduction et copie de photos interdites !
Le compte d’Huguenin de Varie, receveur en ladite année, fait mention que le duc de Bourgogne, Philippe-le-Hardi, ordonna qu’on suivit à Nevers l’ordonnance qu’il avait rendue à Dijon, pour le pavé, et que les échevins députèrent, au mois d’octobre, à Dijon, pour avoir cette ordonnace pavé de la ville fut entrepris sur-le-champ.
Comme il parait par le compte de Jean Maignien, de 1396 à 1397, qui marque que pour y parvenir, on imposa sur les propriétaires des maisons une taxe ou contribution de cinq sous par toise de terrain, tant que leurs maisons ou héritages ont de large en front de rue, et que la commune se chargea du pavé le long du château et devant la maison du bailli de Nevers.
Les comptes de 1397 et 1398 disent encore que les Frères Mineurs, les Frères Prêcheurs et le maitre de l’hôpital Saint-Didier furent exemptés de la dépense de leur pavé.
Le centre de la ville fut pavé tout de suite.
En 1400, la rue des Ouches fut nivelée et pavée depuis le commencement du mur des Cordeliers jusqu’au bout du mur du pressoir de M. le Comte.
En 1404, la rue de Fonmorigny, puis en 1409, la rue Creuse.
La rue derrière Saint-Trohé ou des Tanneries, ne le fut qu’en 1535. La rue de Rome en 1587.
Michel Maignien, receveur en 1427, donne à entendre que la ville était chargée de l’entretien et de la réfection des bailli de Nevers.
On les tirait près de Saint-Eloi, dans une carrière appartenant à la prieure de Notre Dame du Montet , à trente-cinq sous du millier, et encore auprès du Saulai.
En 1429, selon le compte de Pierre Forant, et en 1436, selon celui d’Huguenin Guyot, les particuliers étaient bien dispensés de payer les cinq sous au receveur de la ville, mais on les contraignait à payer le paveur que les échevins envoyaient pour réparer le pavé devant les maisons.
La commune était demeurée chargée de l’entretien du pavé des ponts, lieux publics et autour des églises. Il en est encore fait mention dans le second compte de Filbert Jourdain, pour l’année 1530.
En 1473, en considération des services que la ville avait reçus de Filbert Boutillat, bailli de Nivernais, elle voulut bien faire paver, des deniers communs, devant sa maison, dans la rue Greuse, depuis l’hôtel Jean Dorigny jusqu’à l’hôtel du Normant, même à l’endroit de la porte de sa dite maison, du côté de la rue du Fer, le tout contenant trente-six toises de pavé.
Le 26 octobre 1561, le paveur de la ville obtint quatre sous de la toise, il disait qu’il ne pouvait plus vivre.
Le 10 septembre 1605, les échevins entreprirent le pavé depuis la porte de Crout, en tirant vers Saint-Benin, qui était le chemin de Nevers à La Charité, à cinquante sous la toise.
L’entretien des pavés à la charge de la ville s’adjuge au rabais. Il serait bon que le pavé fût visité dans les carrières.
Bonne découverte des pavés de Nevers GPS 46.98828, 3.15922
Archives de Nevers Inventaire historique par M. Parmentier – Tom second 1842 – Paris
Nevers est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté.
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