Lavoir de la Gueule Du Loup – Lavoir de Vignes le Bas – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le lavoir de la Gueule Du Loup est situé en bordure de la départementale 217, sur la place « de la Gueule du Loup » de Vignes le Bas.
Son eau provient d’une source canalisée, elle jaillit d’une pierre sculptée dite: la « pierre du Loup ». Par la suite elle rejoint le ruisseau de Vignes le bas.
Le lavoir de la Gueule Du Loup est un beau lavoir, édifié principalement en moellon et pierre de taille calcaire, il est de plan rectangulaire. Sa toiture est en tuiles mécaniques. À l’intérieur un beau bassin, lui aussi de plan rectangulaire. Bordé de margelles en pierre de grès, son sol est recouvert de grandes dalles en pierre. Un lavoir bien entretenu.
Un ancien du village nous raconte que la légende dit: « que les gens venaient s’y baigner afin de se soigner d’un exéma ».
Une autre légende nous raconte : » que le loup aspire le liquide, alors que le chien le lape ». Cette légende dit aussi: « qu’une louve amène ses louveteaux une première fois boire au ruisseau, elle les surveille et si elle en découvre un qui lape l’eau, elle le tue, car elle le considère comme un chien ».
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Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.
Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, afin de subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et froide, ainsi que, des appareils de séchage pour lui permettre une économie de temps ».
Le rôle social du lavoir était primordial.
C’est là que les femmes se retrouvent, chacune ayant une place bien précise, sous l’autorité de la « doyenne ». On rit, on papote. Les femmes qui ne peuvent pas faire garder leurs enfants en bas âge viennent avec eux au lavoir. C’est un lieu de rencontre animé, où se retrouvent régulièrement les habitantes du village.
Les conditions de travail y sont fort pénibles, car les intempéries abimes les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et, parfois glacées l’hiver, en ressortent souvent meurtries, gercées et crevassées. Les lavandières font une grande consommation de « pommade » pour pouvoir continuer leur dur labeur.
Le lavoir est réputé, pour être un lieu de médisance mais, il permet de rompre l’isolement des femmes. La solidarité des dames y est bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.
Il leur faut souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres, pour aller au lavoir du pays. Pour porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, ainsi que le savon et la brosse etc.
Les accessoires principaux des Lavandières:
– La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.
– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse ( la caisse) tapissé avec des chiffons ou de la paille, puis calé au bord de la pierre à laver. Il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.
– Le battoir à linge, le tapoir, (en patois morvandiau le tapoué). La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : « elles tapoueillaient« .
– La planche à laver : on l’utilisait pour caler le linge, à la rivière ou, à la fontaine, celle-ci remplaçait la margelle du lavoir.
– Le chevalet était fabriqué en bois, afin de suspendre le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir.
– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge, il est conditionné en cube.
On peut utiliser la saponaire, appelée aussi herbe « à foulon » (dans certaines régions, les foulons piétinent, foulent aux pieds, la laine dans des bassins). La saponaire dont les racines et les fleurs ont la particularité de faire de la mousse, est utilisée en décoction froide. c’est une plante à belles fleurs rose pâle, presque blanche, parfumées, de juin à septembre.
– La brosse : « la fameuse brosse à chiendent », qu’aucune tâche ne lui résister.
Certains lavoirs sont équipés de cheminées pour se réchauffer les mains, pour chauffer de l’eau et produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.
Généralement le lavoir est un espace public
Le lavoir est mis en place par la commune, avec l’apport de subventions de l’état. Celui-ci représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,
Généralités:
C’est un lieu de vie, principalement réservé aux femmes, comme le café du village l’était aux hommes.
C’est au XVIIIe siècle que l’on construit la première génération de lavoirs, leurs architectures vont s’améliorer avec la loi de 1851 sur l’hygiène. Il va être très souvent couvert et fermé afin de protéger les lavandières des intempéries. Situé naturellement à proximité d’une source, d’un point d’eau. Il va être généralement composé d’un bassin, d’une fontaine, d’un rinçoir (où l’on dégage le linge des restes de saleté et de savon). Le lavoir, à bien souvent auprès de lui un abreuvoir en aval destiné aux animaux.
Le lavoir est souvent couvert d’un toit avec un puits de lumière, son bassin bordé de margelles est principalement rectangulaire.
Bonne découverte du lavoir « Le lavoir de la Gueule Du Loup » GPS 47.33666, 3.73981
Vignes le Bas est un hameau de Neuffontaines, une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.
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Découverte de l’église de Neuffontaines – Église Notre Dame.
Découverte d’un Colombier de la commune de Neuffontaines