La pompe de « Les Jamards » – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté.
La pompe de « Les Jamards » est située sur la place au centre du village aux abords de la départementale 2, une belle pompe à bras de marque Briau, en fonte.
Une pompe à bras venue remplacer le puits du village, une des belles pompes en fonte, la pompe de « Les Jamards » comme nous pouvons en découvrir de très nombreuses sur notre département.
Les Pompes à bras de fontainerie sont créés, à la fin du XVIIIe siècle, une pompe du XIXe siècle. La tringlerie (axe) transmet le mouvement depuis le levier vers le piston.
Elle coulisse dans ce tube qui la maintient au centre, en évitant tout frottement métal sur métal. Tout cela est concentrique, et laisse une « lumière » suffisante pour le passage de l’eau refoulée par le piston. L’égalisation de pression est atteinte pour une hauteur de colonne d’eau de 10,33 mètres.
Plan et coupe d’une pompe à bras
Il est difficile d’élever les eaux de plus de 7 mètres. Les pompes à bras ne permettent pas de vaincre la pression atmosphérique. Elles sont actionnées par la force du bras de l’homme. Établies depuis l’antiquité pour le pompage de l’eau, on retrouve chez elles un ou plusieurs cylindres dans lesquels coulisse un piston avec ou sans clapet.
Le piston est lui-même mis en mouvement par un balancier ou bras que l’on actionne manuellement.
Le principe de ces pompes établi dans la Grèce antique et mis en pratique par la Rome antique, se retrouve dans les pompes à piston domestiques, rurales ou urbaines mises en place par la fontainerie, notamment au XVIIIe siècle et XIXe siècle.
Les fontaines et les puits sont souvent situés au centre d’une place et constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise.
Elles sont devenues lieu d’échanges, de discussions, parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, et cela au moins deux fois par jour, matin et soir.
Les Pompes un important patrimoine vernaculaire de la Nièvre Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les puits étaient avec les fontaines, les pompes et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.
Les Fontaines sont nombreuses dans le Nivernais
Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les fontaines publiques étaient avec les puits et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.
Les fontaines et les puits sont souvent situés au centre d’une place et constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise. Elles sont devenues lieu d’échanges, de discussions, parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, et cela au moins deux fois par jour, matin et soir.
Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées.
Toutes les couches sociales se retrouvaient à la fontaine pour prendre de l’eau, laver le linge, la vaisselle, les enfants aimaient se retrouver près de ces édifices.
Les fontaines publiques étaient l’un des symboles d’urbanisme et de civilisation, d’hygiène, de grandeur de la cité. Elles requéraient de nombreux et couteux investissements, en travail, en argent, en entretien, un bien payé par tous pour tous.
Les volontés publiques ont amené les autorités locales à développer une politique de création de fontaines, d’abreuvoirs, de lavoirs, pour un meilleur confort et l’hygiène.
Ce fut notamment le cas en Bourgogne–Franche-Comté dès les XVIIIe – XIXe siècles. Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les fermes pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau multiséculaire.
De nos jours, les fontaines ont perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.
Il nous en reste un très intéressant patrimoine, capable de surprendre touristes et promeneurs qui les découvrent.
Définition de fontaine : Eau vive qui vient d’une source et se répand à la surface du sol, du lieu d’où surgit cette eau. Bassin, bords, source d’une fontaine. fontaine jaillissante, intermittente, pétrifiante; aller, puiser (de l’eau) à la fontaine. Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées. Certaines fontaines jouaient aussi le rôle d’abreuvoir.
En Europe, le fontainier ou fontainier parfois désigné par la population était chargé de l’entretien, des réparations ou de dégeler la fontaine en hiver.
L’eau qui coule, évoquée par la chanson « À la claire fontaine… », le bruit du jet d’une fontaine avait la réputation d’apaiser celui qui l’entendait. « Il fait grand bien aux fiévreux de voir des peintures représentant des fontaines, des rivières, des cascades. Si quelqu’un, la nuit, ne peut trouver le sommeil, qu’il se mette à contempler des sources et le sommeil viendra » a écrit l’architecte Léon Battista Alberti dans De re aedificatoria. C’est un élément encore utilisé comme tel dans certains parcs et jardins et en ville.
Une fontaine est d’abord le lieu d’une source, d’une « eau vive qui sort de terre ». C’est le cas de la mythique fontaine de jouvence. La fontaine est aussi la construction faite pour recueillir l’eau jaillissant d’une source ou amenée – sous pression ou par gravité – par un conduit. « Fontaine, se dit aussi de tout le corps d’architecture qui sert pour l’écoulement, pour l’ornement, pour le jeu des eaux d’une fontaine. » La fontaine a aussi désigné le « vaisseau de cuivre ou de quelque autre métal, où l’on garde de l’eau dans les maisons », et encore le robinet de cuivre par où coule l’eau d’une fontaine.
Bonne découverte de La pompe de « Les Jamards » GPS 47.32698, 3.14166
Les Jamards un lieu dit de Saint Benin des Bois, une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.
Un clic pour situer les monuments du nivernais sur une carte.
Découverte du lavoir du village de Saint-Benin d’Azy.
Découverte de l’église Saint-Bénigne de Saint-Benin-des-Bois.