La pierre de « La Wivre »

La pierre de La Wivre – Theurot de La Wivre – La Pierre Qui Vire – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

La pierre de La Wivre est située sur le Mont Beuvray, une curiosité géologique d’origine volcanique, semblant jaillir des entrailles de ce mont.

De la porte du « Rebout » un chemin d’environ 500 mètres, traversant la forêt aux troncs moussus, nous mène à la clairière ou ce beau bloc rocheux est placé.

Ce rocher est placé dans l’enceinte de l’ancien oppidum de Bibracte. Cette pierre est appelée « Pierre de la Wivre ».

Des fouilles en 2003-2005 ont été réalisées pat une équipe de l’université de Lausanne aux abords de la Roche de la Wivre où il a été mis en évidence d’importants terrassements du Ier siècle avant J.-C., ceux-ci sont à l’origine de l’existence de la Roche dans sa forme actuelle et d’une plate-forme rectiligne longue de 250 mètres.

Une des légendes comte que ce rocher aurait abrité autrefois une créature mi- femme mi- serpent.

La créature (La Wivre) y cachait un trésor et, qu’une fois l’an, pendant la procession du dimanche de Pâques, elle déplaçait le rocher et étendait sa fortune au soleil. Quiconque arrivait alors à jeter de la mie de pain sur ses richesses pouvait emporter ce que le pain avait touché.

Depuis le XIXe siècle, certains affirment que cette fameuse pierre serait celle sur laquelle Vercingétorix monta pour fédérer les peuples Gaulois.

Il est aussi dit que le jour de Noël la pierre se met à tourner sur elle-même quand minuit sonne.

Que Saint Martin s’adressa aux Éduens pour leurs faire découvrir la parole évangélique ?

Selon une des légendes du Morvan, Saint-Martin missionnaire catholique se rendit en 376 sur le Mont Beuvray pour y détruire les autels des divinités païennes.

La légende veut que, poursuivi par des païens, il ne dut son salut qu’au bond prodigieux que fit son âne. Les « pas » fabuleux de sa monture ont laissé leurs empreintes sur bien des roches de notre région.

Une autre légende, sur la présence d’une « grande ville » au sommet de la montagne, qui aurait disparue. De cette ville, on entendait le soir grincer les portes de bronze jusqu’à Nevers qui est situé à 80 kilomètres du mont Beuvray.

Ou s’agit-il simplement d’un reste de la carrière utilisée pour la construction du rempart ?

Ses dimensions: elles sont d’environs 12 à 13 mètres de long, sur 4,10 mètres de haut et de 3.20 mètres d’épaisseur (au plus épais), sur une plate-forme rocheuse de 150 mètres sur 90 mètres. Cette plate-forme semble avoir été nivelée de main d’homme.

Le Beuvray est constitué de trois sommets : le Theurot de la Wivre avec sa pierre, le Theurot de la Roche et le Porrey qui en est le point culminant.

Bonne découverte de La pierre de « La Wivre » GPS Position Latitude : N 46°55.920′ (46°55’55.2″) Longitude : E 4°2.116′ (4°2’6.9″) Altitude : 736.00 Mètres.

Chronique des recherches sur le Mont Beuvray, 2003-2005 par Vincent Guichard p. 127-152.

BULLIOT site dans « La Mission et le culte de saint Martin », (1892), p. 382-84, d’après un récit légendaire, Saint Martin « annonça l’Évangile du Christ du haut de la pierre de la Wivre. » Voir aussi L.-A. Morlon, loc. cil. I, 328.
(Source : Revue de Folklore Français, Tome II, N°1, 1931 (Le Folklore préhistorique du département de la Nièvre, (Morvan nivernais) par MM. P. SAINTYVES, Président de la Société du Folklore Français et A. DESFORGES, Correspondant du Ministère de l’Instruction -Publique).

Le patrimoine des communes de la Nièvre édition Flohic Tom 1 page 183.

Glux-en-Glenne est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

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