Girouette de Dreuzy

Girouette de Dreuzy

Girouette de Dreuzy – Patrimoine du Nivernais Nièvre Passion.

Cette girouette de Dreuzy est située sur une belle maison en bordure de la départementale 135. Une girouette « flamme ». Malgré l’armada d’outils pour prédire la météo, la girouette reste d’actualité, elle traverse les époques grâce au savoir-faire de nos artisans.

Les girouettes du Nivernais un patrimoine.

Une girouette c’est un dispositif généralement métallique, principalement en hauteur et plus souvent placé sur un toit. La girouette est constituée d’un élément rotatif monté sur un axe vertical fixe.

Le terme français est issu d’un dialecte de la Loire guiroie, par déformation populaire à partir du verbe girer « tourner » deviens au fil du temps girouette tirer du vocabulaire marin girer les proues réinterprétées en -ouette. Les « ornements de toiture ».

Le terme français « guirouée », devient « girouette » par étymologie populaire à partir du verbe girer « tourner » .

Première Girouette

La première girouette a été découverte sur la Tour des Vents de l’Agora romaine à Athènes (1er siècle av. J.C). Elle représente un triton tenant une baguette à la main.

Vers le IXe siècle, les girouettes en bronze apparaissent sur les drakkars vikings.

Au IXe siècle, le pape Nicolas Ier décide de rappeler aux chrétiens la phrase de Jésus à Pierre : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois » en installant un coq au sommet des clochers des cathédrales, des églises, souvent couronnés d’une belle girouette. C’est donc le pape Nicolas qui ordonne sa mise en place au sommet de toutes les églises du fameux  » Coq « .

Pendant le Moyen Âge

Il n’était pas permis à tout le monde de placer des girouettes sur les toitures des habitations. Le château, seul avec l’église, pouvait posséder des girouettes.

La girouette seuls les seigneurs pouvaient autrefois placer sur leur logis une girouette. Il existait un « droit de girouette » et la coutume stipule qu’elles sont « en pointe comme les pennons, pour les simples chevaliers, et carrées comme les bannières, pour les chevaliers d’un rang supérieur ».

C’est en 1659 avec l’Édit du Parlement de Grenoble, que ce privilège disparaît.

Il faut cependant attendre la Révolution Française de 1791 proclamant l’abolition des privilèges de l’Ancien Régime qui entraîna définitivement la fin de cette prérogative des nobles d’arborer des girouettes. « Le droit seigneurial et exclusif d’avoir des girouettes sur les maisons est aboli et il est libre à chacun d’en placer à son gré et dans telle forme qu’il jugera à propos ».

Le droit de girouette

Libéré des privilèges nobiliaires, se répandit chez les bourgeois, les artisans et les formes de ces objets du vent se diversifieront de même que les thèmes traités : chimères, gueules béantes, animaux mythiques et fantastiques firent leur apparition sur les toits. Devenue ornementales, les girouettes deviennent de véritables œuvres d’art qui rappellent le statut du propriétaire du lieu, et par la même le métier, la passion etc…

Dès lors elles permettent aux voyageurs de découvrir les girouettes enseignes : « du forgeron, du laboureur avec son attelage, de l’éleveur, du relais avec son cheval cabré ou la calèche, du meunier avec son moulin, du vigneron, du tonnelier de la taverne…

Un « quidam » va dénoncer, par le biais d’un acte de notoriété déposé auprès du juge ordinaire royal de la vicomté de Murat, « les particuliers de ceste ville et vicomté de Murat, possédans de maizon en rotture, ont au faiste de leurs maizons des giroettes ». Daté du 13 novembre 1680.

Dans le dictionnaire raisonné de l’architecture française (1854 à 1868) de Viollet-le-Duc, l’objet nommé girouette est décrit comme « plaque de fer-blanc qui est mobile sur une queue ou pivot, qu’on met sur les clochers, les pavillons, les tours et autres édifices, pour connaître de quel côté le vent souffle ».

Dès le XIXe siècle la pose de la girouette indique que la toiture de la maison est achevée, elle permettait aussi d’indiquer au passant les maisons des notables : « forgerons, artisans, notaires, médecins, musiciens, etc. ».

Bonne découverte de la Girouette de Dreuzy GPS 47.26888, 3.58423

Héry est une ancienne commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté,

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