Croix du pont sur la Cure un patrimoine

Croix du pont sur la Cure

Croix du pont sur la Cure – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté.

La croix du pont de la Cure est fixée sur le parapet du pont, celui-ci permet à la départementale 977 bis de franchir la vallée de la Cure, pas très loin du Saut du Gouloux. La croix en fer forgé est scellée dans l’ouvrage l’originalité de la croix est quelle est orientée (tournée vers l’est) donc perpendiculaire au pont.

Le pont est à une seule arche, il est construit de 1838 à 1839 en pierres de granit de la forêt de Breuil.

Le porteur du projet du pont est le député de la Nièvre André-Marie Dupin. l’ouvrage est à 552 mètres d’altitude, il est haut de 13 mètres.
Il fut baptisé « pont Dupin » du nom de l’instigateur du projet, mais on le connaît aussi sous le nom de « Pont du Saut » en référence au Saut de Gouloux.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle. Le mot « calvaire » vient du latin calvarium, traduction de l’araméen Golgotha, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Une croix est généralement tournée vers l’ouest, car selon la tradition, le Christ est mort à l’ouest, face au soleil couchant. Depuis des millénaires, cette symbolique est aussi tourné vers le soleil couchant, attendant qu’il réapparaisse le lendemain.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien. C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des ex voto païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires. Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse.

 Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses. Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc. Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion. Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique. À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Bonne découverte de la croix du pont de la cure et de cet ouvrage GPS 47.24601, 4.06103

Saint-Brisson (Saint-Beurson en morvandiau) est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Gouloux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté .

Découverte d’une stèle de Gouloux – Monument du souvenir.

Découverte d’un travail à ferrer du Gouloux – Maréchal ferrant.

Découverte d’un ancien moulin du Gouloux – Patrimoine vernaculaire de Gouloux.

Découverte de l’église de Gouloux – Église Saint Joseph.

Découverte d’un lavoir de Gouloux – Patrimoine vernaculaire de Gouloux.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

  • Croix du pont sur la Cure
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