Château « Chandioux » de Maux – Château de Chandioux – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le Château Chandioux est une ancienne forteresse construit au XIIIe siècle, par un jeune seigneur qui lui donne son nom.
Le château est en ruine. Il est de plan rectangulaire protégé par des courtines et cantonnées de tours rondes. Une partie des courtine s’est effondrée suite à un incendie.
Une propriété d’une exploitation agricole. L’entrée est gardée par une tour porche rectangulaire, coupée en deux par une fissure et menace de s’effondrer.
Il s’élève dans la partie nord-est de la cour. Les façades sont difficilement lisibles car elles sont recouvertes par la végétation.
On remarque cependant les encoches servant à loger les bras du pont-levis. A l’intérieur, on voit les traces des emplacements des trois étages dans le donjon et dans les tours rondes ainsi que les ruines de cheminées.
Principalement remanié au XVIIe siècle. Chandioux était le siège d’une importante baronnie du Nivernais, se mouvant dans la châtellenie de Moulins-Engilbert, celle des Chandio (Jean de Champdeo descendait des ducs de Bretagne) jusqu’en l’an 1590.
Édifié sur un plan rectangulaire, ce château fort possédait d’imposantes courtines, avec à ses angles, des tours, et un imposant donjon de plan carré. Il fut remanié au XVe siècle puis, il est abandonné par la famille de Champdioux.
Il est acheté en 1590 par Sallonnier du Perron, il sera en partie restauré avant d’être de nouveau revendu au début du XVIIIe siècle à la famille la Ferté Meun.
En 1736, cette dernière acquit le fief de Larochemillay et, délaisse le château qui subit depuis les attaques irrémédiables du temps.
En 1786, il est dépouillé, d’une grande partie de sa charpente, de sa toiture et de nombreuses pierres pour l’édification du château de Saulière.
Gagné par la végétation, les ruines du château offrent au promeneur une image d’un autre temps.
Les éléments protégés par les Monuments Historiques sont : le château, l’enceinte, le donjon et les tours par l’inscription par arrêté du 9 janvier 1970.
Le château est bien indiqué sur la carte Cassini (XVIIIe).
Une propriété privée, visible de l’extérieur uniquement.
Château de Chandioux (ruines) (cad. B 805)
Fiche Mérimée : PA00112914.
XIIIe s. — Champdioux était le siège d’une des plus importantes baronnies du XIIIe siècle qui battait monnaie et exerçait des droits de justice
1286 — Le château est cité pour la première fois en 1286 mais il est reconstruit à la fin du XIVe siècle et surtout au début du XVe siècle. Il est ensuite remanié au XVIIe siècle.
Marolles, p. 188
1575 — Hommage rendu au Duc de Nevers par Philippe de Bigny, chevalier de l’ordre du Roi, au nom d’Antoinette de Saint-Père, sa femme pour la seigneurie de Chandio.
XVIIe s. — Au XVIIe siècle, le château cesse d’être habité et on commence à prélever les charpentes et les pierres de taille pour construire le château de Solière sur la colline voisine (canton de Château-Chinon).
ADN, E sup. 331.
1752 — 25 décembre 1752, « ce dit jour, les seigneurs de Meun de La Ferté Champdioux ont envoyé, avant le commencement de la Sainte-Mesme, après l’offrande du pain pour la paroisse, le nommé Benoît Moreau, leur garde et jardinier, pour exiger de la part des seigneurs de Champdioux, comme étant en la place et aux droits de défunt Jean de Champdioux qui a transigé avec Jean Bardot, curé de Maux, pour droit d’usage et pacage dans les terres vaines et vagues de la seigneurie de Champdioux, aussi bien que dans le petit bois de Maux, pour prendre dans ledit bois bois mort et mort bois et autre à bâtir pour l’utilité de l’hôtel presbytéral et à la charge de donner aux seigneurs de Champdioux, par le sieur curé de Maux et ses successeurs, un pain béni et une torche de cire les saincts jours de Toussaint et de Noël et de dire la veille et le jour des Morts un libéra avec l’oraison dans la chapelle de Saint Michel, qui est l’endroit de la sépulture des seigneurs de Champdioux, ainsi que le porte la transaction ; lequel Moreau ci dessus nommé a dit en présence de tous les paroissiens, qu’il était envoyé par les seigneurs de Chandioux, leurs maîtres, pour requérir le pain et la torche ; lesquels je lui ai donnés pour les remettre auxdits seigneurs, et dont j’ai demandé acte à nos paroissiens le jour et an que dessus, et ai signé le présent procès-verbal, tant sur la minute que sur la grosse. Signé Pougault, curé de Maux, prieur de Saint Michel. »
Annuaire de l’Yonne, 1840 – Chandioux n’offre plus que des ruines dans lesquelles on a trouvé des milliers de pièces aux comtes de Gien et de Chateauroux.
Le château pendant cinq siècles, qui avait abrité les seigneurs de Chandiou est abandonné, mutilé et dégarni de ses charpentes. En 1786, son propriétaire fait construire à Solières, une résidence plus confortable.
Le château est placé sur une esplanade, au bord d’un étang desséché et transformé en prairie. On pénétrait dans l’enceinte, du côté du sud, par une porte entièrement reconstruite au seizième siècle c’est un bâtiment barlong.
Une tourelle d’escalier donne accès aux salles supérieures dont la plus élevée est munie d’un assommoir en mâchicoulis. Des trois grosses tours il n’y a plus que celle du nord-est. Les épaisses murailles étaient percées d’archères.
L’angle nord-est des remparts est occupé par le château. Au quinzième siècle, les sires de Chandioux aménagent une demeure plus confortable.
Toutes les parties du château furent mises en communication, au donjon carré fut accolé une tourelle d’escalier, pour desservir les différents étages.
Les planchers ont été enlevés, comme la toiture, à la fin du dix-huitième siècle, les cheminées et les fenêtres de la dernière époque indiquent seules l’aménagement intérieur.
Bibliographie: BAUDIAU (Abbé Jacques François). — Le Morvand : ou essai géographique, topographique et historique sur cette contrée. Nevers, s.n., 1854, 2 vol ; 2e éd. Nevers, Imprimerie de Fay, 1865-1867, 3 vol.
Maux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.
Bonne découverte de Chandioux de Maux GPS 47.04721, 3.80457
Un clic pour en découvrir plus sur le Château.
Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Découverte du Monument aux morts de Maux.
Pingback: Église Saint Michel de Maux - Nièvre Passion Nièvre Passion
Pingback: Chapelle de Abon - Églises Saint Donat - Nièvre Passion Nièvre Passion