Croix du cimeterre de Trois Vèvres – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
La Croix du cimeterre de Trois Vèvres, est placé au centre du cimeterre du hameau « Les Biez ». Le cimeterre est situé sur la départementale 123 en direction du village de Druy Parigny.
Il fait partie de la commune de Trois Vèvres, (un village qui est daté de 1267 ), l’origine de son nom vient des trois rivières souterraines, qui coulent dans trois directions.
Une belle croix pommetée, en pierre, posée sur un socle. Sur le socle il est gravé « ECO SUM RESURRECTIO ET VITA » (suis la résurrection et la vie), sur l’autre face du bloc « SPES UNICA ».
La croix semble posée sur une petite colonne. Elle possède quatre motifs, dessinés sur la jonction avec la croix : une pomme, une fleur, un motif de forme géométrique de « rosace simple », et une autre fleur.
Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». La rose et rosace pour l’ornement sculpté est traditionnellement porteuse du mystère de la vie et de la mort et de l’amour.
Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.
Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.
Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.
L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.
C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.
Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.
Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.
Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.
Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.
La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.
Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.
Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.
Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.
Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.
Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.
À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.
Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.
Un calvaire est un monument catholique, un « Crucifix » (croix sur laquelle est représenté Jésus-Christ crucifié) autour duquel se trouvent un ou plusieurs personnages bibliques, la Vierge Marie, Jean (apôtre) ». On en distingue, principalement, quatre sortes, dans le sens général du terme, qui sont visibles dans de nombreux pays, y compris ceux dont le catholicisme n’est pas la religion principale: Une Croix (christianisme)simple symbole, Un Crucifix: une croix avec une statue de Jésus cloué,
Un calvaire : le crucifix avec ou pas des deux croix des « Larrons ». En France, l’acception du terme, est un peu dévoyé, c’est souvent une simple croix, seule ou avec une statue de Jésus crucifié. La destination et le lieu d’implantation de ces monuments sont très variés. Les matériaux varient selon les lieux et les époques, la richesse des hameaux, villages, villes, familles, et personnages illustres.
Marie, en araméen Maryam ܡܪܝܡ, en hébreu Myriam מרים, en grec Μαρία, María, en arabe Maryam مريم, fille juive de Judée, est la mère de Jésus de Nazareth.
Les Biez est un hameau des Trois Vèvres, commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté.
Découverte de l’église.
Un clic pour situer les monuments sur une carte.
Bonne découverte de la Croix du cimeterre de Trois Vèvres GPS 46.90891, 3.4088
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