Ancienne gare de Rémilly – Tacot – Patrimoine ferroviaire du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
L’ Ancienne gare de Rémilly est situé le long de la départementale 3, cette ancienne gare, de plan rectangulaire, est bâtie sur deux niveaux. PLM.
Sur le haut de sa façade il est inscrit « Chemin de fer », et sur ses flancs « Remilly », l’édifice est couvert de tuiles mécaniques.
Cette gare a longtemps permis de desservir la station thermale de Saint Honoré les Bains, qui ne possédait pas de gare.
La station thermale était desservie par deux stations : à l’ouest Vandenesse, sur la ligne de Clamecy à Gilly sur Loire et au sud Rémilly, sur la rocade de Nevers à Chagny. Elle est placée au Point Kilométrique : 67,513.
Les voyageurs pour la station thermale depuis Paris arrivent à la gare de Rémilly. La Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée est désignée de Paris-Lyon-Méditerranée (PLM). Elle fut l’une des plus importantes compagnies ferroviaires privées françaises. Elle sera nationalisée en 1938, lors de la création de la Sncf.
Bonne découverte de l’ Ancienne gare de Rémilly GPS 46.83503, 3.81556
Rémilly est un petit village français, situé dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Découverte du château de Saint Michel du village de Rémilly.
Découverte de l’église du village de Remilly – Église Saint-Barthélemy.
J’ai aujourd’hui 59 ans, et je retrouve avec beaucoup d’émotion, cette petite gare où j’arrivais enfant, depuis la banlieue parisienne, avec mes parents, mes frères et sœurs, pour les vacances scolaires. Nous descendions alors d’un autorail jaune aux sièges en skaï orange et brulants l’été pour descendre sur le quai de cette petite gare en bord de route, au milieu de nulle part. En face il y avait un bar/café où nous nous arrêtions parfois en attendant le taxi qui allait nous emmener plus loin, au village de Rémilly où j’allais retrouver, tantes, oncles et cousins/cousine pour quelques jours d’insouciance loin des tours inhumaines de notre cité. Nostalgie…
J’ai 76 ans.
En été 1954,, à 7 ans, de Paris, je venais en cure à St.Honoré-les-Bains, avec ma sœur et mes parents. Nous arrivions à cette petite gare, où nous attendait un grand-oncle, avec son cheval et sa charrette, pour nous emmener dans sa ferme, près de là, à St-Michel-d’en-bas, non loin de là, où il nous hébergeait, pour les trois semaines de la cure. Le train était encore un monstre d’acier, avec une grosse locomotive à vapeur qui crachait, fumait. Les wagons étaient encore à compartiments, il suffisait de descendre la vitre à sangle pour prendre des escadrille plein les yeux. Je suis encore ému de ce charme d’antan !
Jean-Pierre.