Croix du domaine de la Grâce – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Cette croix du Croix du domaine de la Grâce est située au carrefour de la départementale 139 et de la rue du lieu-dit « domaine de la grâce ». La croix en fer forgé est fixée sur une haute stèle en pierre. Sur la stèle est sculpté un écusson qui ressemble aux armes du Limousin.
Introduite en 1147, la croix de gueules ou « croix de vermeille » est le signe du Temple, la « croix du Temple », « croix des Templiers ». Symbole du martyre des templiers, cette croix était portée sur les robes des chevaliers templiers. La mort au combat était un honneur pour les templiers, car elle leur garantissait une place au paradis.
Le terme croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.
Le mot « calvaire » vient du latin calvarium, traduction de l’araméen « Golgotha », voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.
Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.
L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.
C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.
Les croix et les calvaires ont pris la place des « ex voto » païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.
Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.
Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.
Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.
La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.
Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.
Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.
Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.
Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.
Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.
À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.
Mot d’origine latine qui signifie : « crâne » correspondant à l’araméen « Golgotha ». C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.
Bonne découverte de la Croix du lieu dit domaine de la Grâce GPS 46.93472, 3.08802
Gimouille est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté
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