Le moulin de Pont-Saint-Ours – Patrimoine industriel du Nivernais – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le moulin de Pont-Saint-Ours était autrefois une forge, qui existerait depuis 1649. En 1960 elle fabrique du fer pour la marine sous la direction des de la Prévostières et de Chartre.
En 1752, elle se transforme en fabrique de fer-blanc, une trentaine d’ouvriers y travaillent. Le moulin est principalement alimenté par les eaux de la Nièvre. De grands bassins sont encore visible.
Fabrication des faulx à la manufacture de Pont-Saint-Ours de 1789 à 1793. Une fabrication de faulx pour les commercialiser dans toute la France pour faire concurrence aux faulx importées d’Allemagne et de Styrie.
Un inventaire dressé en juillet 1792 liste les moyens dont dispose la manufacture, à la demande de la compagnie: Forge N°1 – deux feux garnis d’une grande taque en fonte, un soufflet qui fait activer les deux feux par le moyen d’un tuyau en fer blanc; 16 paires de petites tenailles de toute espèce; 4 marteaux faisant face…
– Forge N°2 – cette forge est composée de 2 feux garnis de 2 taques en fonte, 2 tuyères, 1 soufflet qui fait mouvoir les 2 feux comme la précédente et 3 enclumes de taillandier en fer.
Petits martinets devant la dite forge, ils sont composes d’une grande roue, un rouet, une fusée : la roue fait mouvoir 4 soufflets, elle est composée de son arbre, ses deux tourillons, une signolle en fonte et 9 demi tours conduits par des cylindre…
– Forge N°3 – elle comprend 2 feux garnis comme la précédente, 2 enclumes
à taillandier, une javotte…
– Trempe N°4 – composée de 2 feux comme les précédentes, une coinge en
cuivre rouge pour tremper, six tuyères en fonte…
– Un fourneau servant à donner la couleur aux faulx est composée d’un petit
grillage en fer, une taque enfonte…
Seconde forge nommée martinet N°5 – elle est composée de 2 feux, 2 taques en fonte, une roue, un soufflet une petite enclume de maréchal devant les feux…
Forge N°6 martinet – composée de 2 feux comme les précédentes…
grands établis en bois…
– Gratterie – 2 enclumes à dresser, 2 marteaux à main, 66 grattes en acier, 2 grands établis en bois.
roues
– Magasin de charpentier – 350 toises de planches et membrures pour les roues. étaux, 2 billeaux en bois…
– Boutique de serrurier – composée d’un soufflet, une enclume en fer, 3 étaux, 2 billeaux en bois.
Elle ferme ses portes en 1773.
En 1786, elle est achetée par la Manufacture Royale d’Amboise représentée par François Balandreau.
En 1793, l’usine est réquisitionnée par la Nation pour fabriquer des faux, des piques, des armes blanches et des baïonnettes pour canons de fusils. En 1802 elle est dévastée par une crue.
Entre 1805 et 1809, Sabatier qui en est l’administrateur depuis 1801, réalise des essais avec Georges Dufaud pour la fabrication du fer au charbon de terre.
Ils engagent la construction de quatre fours à réverbères. En 1815, A. Fouque rachète l’usine et deux autres forges. Il emploie alors cent dix ouvriers.
En 1846, les usines emploient 250 ouvriers. En 1864, l’usine est reprise par R. Antelme et Cie pour la fabrication de produits chimiques à base de soude jusqu’en 1888, le site est alors transformé en moulin à blé dès son acquisition par la famille Barreau qui en est toujours propriétaire.
La minoterie s’est arrêtée en 1988 et les bâtiments sont reconvertis en logement. Le moulin est une propriété privée. Pont-Saint-Ours est un lieu dit du département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté.
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Bonne découverte du Le moulin de Pont-Saint-Ours GPS 47.01968, 3.20956
Bonjour , J’habite l’ancienne maréchalerie de pont st ours .C’est curieux qu’on n’en fasse mention nulle part .MDChapelle
Bonjour
Pouvez-vous m’indiquer l’adresse de la maréchalerie et me donner des informations sur celle-ci ? date etc.
Merci
Cordialement