Le Sabotier de Gouloux – Artiste sculpteur de Gouloux – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le Sabotier de Gouloux, Alain Marchand, est un Artiste sculpteur sur bois, à ne pas manquer ! Son entreprise est placée dans le village du Gouloux en bordure de la départementale 292.
Chez les Marchand on est sabotier de père en fils, ils perpétuent cette tradition et continuent de fabriquer des sabots traditionnels et des objets dérivés..
Il est possible de visiter les ateliers et d’assister à la fabrication de sabots selon des méthodes traditionnelles.
Le grand sabot est homologué en 1989 par le Guinness book. Il a longtemps été le plus grand sabot du monde avec ses 3,80 mètres taillés dans un tronc de séquoia. S’il n’est plus le plus grand du monde (un Belge a réalisé un sabot de 5,31 mètres de long), le sabot nivernais est sans conteste le plus gros : 2,5 tonnes contre 1080 kilos du sabot belge.
L’ébauche de la forme est mécanique à l’aide de machines conçues au XIXe siècle, puis une finition manuelle avec des outils spécifiques produit le sabot.
Des sculptures à la main de motifs typiques de la région vont embellir l’ouvrage. Ils ont diversifié l’activité en faisant de la construction et de la location de chalets (classées gîtes de France).
Les billes sont travaillées en vert. Les sabots durcissent en séchant l’acacia, le bouleau, le charme, le frêne, le hêtre…et pour le modèle du dimanche, le merisier et le noyer. Entre tous les bois d’œuvre, le sabotier préfère le noyer.
Le sabotier abat lui-même les arbres qu’il compte mettre en œuvre. Il les fait livrer jusqu’à son atelier et il les débite « aux dimensions de chausse ».
Ses gestes doivent être précis, nets et efficaces. D’un regard, il évalue la juste mesure et le redoutable tranchant de l’outil interdit la moindre étourderie.
Autrefois, le sabotier mettait cinq heures pour faire une paire de sabots à la main.
La durée d’une paire de sabots varie entre quatre et huit semaines. Les semelles s’usent rapidement en période de sécheresse mais l’humidité les détériore encore plus vite.
Un paysan use six paires de sabots en une année.
A la veille de la grande guerre, une paire de sabots neufs coûte trente sous (un franc cinquante centimes).
On garnissait parfois les sabots de paille d’avoine.
Sur son établi on trouve Lamorache le boucir, la cuiller, les gouges, la hache à boucher, la cherminette, le paroir, le renard, la rogne, la vrille et encore d’autres outils et la bique qui est le banc à creuser les sabots.
Les outils utilisés la Harte de la nécroser la forme,
Le paroir est une lame tranchante pour donner une forme extérieure au sabot, la tarière pour creuser le sabot puis la cuiller, enfin le boutoir pour accéder au fond, pour la finition.
Membre de l’AFSNN, l’entreprise Marchand fait partie des 70 producteurs qui commercialisent des sapins issus d’une production agricole raisonnée et non prélevés dans les forêts .
Un beau travail à ferrer ou métier à ferrer est visible sur place, il est pourvu de mannequins en bois, cet appareil est conçu pour maintenir et immobiliser de grands animaux tels que les chevaux et bœufs, en particulier lors du ferrage.
Le dispositif est caractérisé par sa rigidité et sa robustesse. Il s’agit de limiter les mouvements d’animaux particulièrement vigoureux et pouvant peser jusqu’aux environs d’une tonne.
En général, on remarque selon les modèles une similitude initiale avec un joug, un carcan et une forme de pilori, par le maintien des membres et du cou.
Cet équipement est témoin d’un mode de vie aujourd’hui disparu, il est encore visible dans de nombreuses localités de la Nièvre.
Gouloux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté
Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Découverte du Monument aux Morts du village de Gouloux.
Découverte du lavoir du village de Gouloux.
Bonne découverte du Sabotier de Gouloux GPS 47.23698, 4.07478
