Calvaire de Châtillon en Bazois – Croix du pont – Patrimoine de Châtillon en Bazois – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le Calvaire de Châtillon en Bazois est situé sur la place du square du 19 mars 1952-1962, cette croix est posée sur un piédestal cubique, sont fût de plan carré est décoré.
Au centre de la croix une inscription IHS est une abréviation et une translittération imparfaite du nom de « Jésus » en grec : Ι = J, Η = E et Σ = S.
Autour du IHS il est inscrit christus vincit = Christ vainqueur. Christus regnat = Christ règne. Christus imperat = Le Christ empereur. traduction Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande !
Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois sculptures sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant IHS? avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.
Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.
Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.
Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.
Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.
L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.
C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.
Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.
Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.
Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.
Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.
La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.
Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.
Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.
Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.
Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.
Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.
Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.
À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.
Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.
Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.
Châtillon-en-Bazois est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Découverte d’un moulin de la commune de Châtillon en Bazois – Patrimoine.
Découverte d’un pont du Canal de Châtillon en Bazois – Patrimoine.
Bonne découverte du Calvaire de Châtillon en Bazois GPS 47.05498, 3.65863
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