Grand Lavoir de Dornecy

Grand Lavoir de Dornecy

Grand Lavoir de Dornecy – Patrimoine vernaculaire du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Le grand lavoir de Dornecy est construit en 1832, sur la place des fontaines par l’entreprise Bornace, il a couté a la municipalité 2500 franc or.

Il est déplacé en 1856, lors de la construction de la route d’ Avallon, la départementale 951 rue Marie Davy.

Il est couvert d’une toiture de petites tuiles plates en terre cuite, son bassin est rectangulaire et entouré de margelles en pierre de taille calcaire, un petit bassin et une auge décorent le devant de ce lavoir.

Le derrière du lavoir est éclairé par une grande baie vitrée.

Un autre lavoir est aussi  bâti en 1932 auprès de la porte de Bourgogne, à la suite d’une épidémie de choléra.

Un troisième, plus petit privé est situé auprès d’une maison dans le village. Ils sont à découvrir, lors d’une belle balade dans le village de Dornecy. Ils sont alimentés par une source qui ne tarit jamais et qui rejoint l’Armance, ce ruisseau qui traverse le village le long de la rue des fontaines.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.

Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées.

les faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,

Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.

– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois, caisse). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.

– Le battoir à linge : le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : elles tapoueillaient!

– La planche à laver : on l’utilisait pour laver à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la margelle à laver du lavoir.

– Le chevalet était fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir.

– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge sale, le gros savon, conditionné en forme de gros cube. On pouvait utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.

– La brosse : la fameuse brosse à chiendent, aucune tâche ne doit lui résister.

Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.

Dornecy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.
Découverte Lavoir de la commune de Dornecy.

Découverte de l’église de Sauvigny les Bois – Église Saint-Étienne.

  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion
  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion
  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion
  • BASSIN
  • BASSIN
  • CHARPENTE
  • Lavoir de Dornecy
  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion
  • Grand Lavoir de Dornecy
  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion
  • Grand Lavoir de Dornecy Nièvre Passion

One thought on “Grand Lavoir de Dornecy

  1. Pingback: Rue des Fontaines Dornecy - Patrimoine de Dornecy - Nièvre Passion Nièvre Passion

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.