Monument aux morts de Gimouille – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le Monument aux morts de Gimouille est situé sur la place entre la rue du Pont-Canal et la rue Saint Laurent.
Une commune qui était sans monument aux morts, malgré les 23 habitants morts aux combats ou des suites de combats.
Il représente un ruban de Möbius imaginé par le maire Alain Bourcier.
Gimouille ne possédait pas de monument aux morts, seule une plaque fixée dans l’église était le témoignage commémoratif. Treize noms y sont inscrits. La commune possède depuis 2018 un monument en acier inoxydable connecté venu de Chine.
Les visiteurs ont accès à des informations numériques illustrant l’histoire des principaux conflits de 1900 à nos jours.
1914-1918
Henri Chenaille – Julien Auguste – Guillaume Desbardes – Georges Drillien – Auguste Guerin d’Agon – Victor Pluvinet – Gustave Arnauld – Michel Bray – Pierre Goby – Pierre Jouvet – Henri de Martimprey – Philippe Bouillet – Louis Dounon – Maurice Jourdier – Jean de Martimprey – Victor Gris – Claude Michoux Jacques Gambade – Antoine Jourdier – Henri de Balloy.
1939-1945
Abel Maurice Briarne – Louis Bouillet – Pierre Dubuis.
N’oubliez pas de citer Nièvre Passion dans vos travaux ! Reproduction et copie de photos interdites !
Un monument aux morts est un monument érigé pour commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes, tuées ou disparues par faits de guerre.
Il en existe de plusieurs types : les cénotaphes (monuments mortuaires n’abritant aucun corps), généralement dans le centre d’une ville ou d’un village, mais qui ont aussi été, après la Première Guerre mondiale, élevés dans les entreprises, les écoles, les foyers fréquentés par les disparus de leur vivant.
Les mémoriaux, monuments nationaux élevés sur les champs de bataille (Douaumont) où les cimetières militaires abritent les tombes de soldats, parfois de centaines de milliers d’entre eux.
La Première Guerre mondiale est un conflit militaire impliquant dans un premier temps les puissances européennes et s’étendant ensuite à plusieurs continents de 1914 à 1918 (bien qu’ayant diplomatiquement perduré jusqu’en 1923 pour les pays concernés par le traité de Lausanne, le dernier à avoir été signé, le 24 juillet 1923).
La récente loi no 2012-273 du 28 février 2012 fixe les règles en matière d’inscription de noms aux monuments aux Morts. « Lorsque la mention “Mort pour la France” a été portée sur son acte de décès.
L’inscription du nom du défunt sur le monument aux Morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation, ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire.
La demande d’inscription est adressée au maire de la commune choisie par la famille ou, à défaut, par les autorités militaires, les élus nationaux, les élus locaux, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre par l’intermédiaire de ses services départementaux ou les associations d’anciens combattants et patriotiques ayant intérêt à agir. »
Au lendemain de la guerre, plus de 30 000 monuments aux Morts sont érigés sur tout le territoire, la majorité entre 1920 et 1925.
Toutes les familles sont touchées, une génération entière d’hommes est perdue.
Pour la première fois de son histoire, le pays a mobilisé 7 900 000 soldats, 5 000 000 ont participé directement aux combats. Les conséquences sont désastreuses. Le 11 novembre 1918, on compte 1 375 000 morts et plus de 3 000 000 blessés et mutilés.
Bonne découverte du monument aux morts de Gimouille GPS 46.94443, 3.087
Gimouille est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.
Un clic pour situer les monuments du Nivernais sur une carte.
Découverte de l’église de Gimouille – Église Saint Laurent.
Découverte de la grue du canal de Gimouille – Canal du Nivernais.
Découverte du pont sur le Canal de la Loire à Sermoise.