Puits de la chapelle de Villechaud – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.
Le puits de la chapelle de Villechaud est situé sur la gauche de la chapelle, un simple puits édifié en pierre, seuls les montants de son mécanisme de relevage sont encore présents.
Une croyance populaire selon laquelle l’apaisement ressenti dans certaines églises puiserait sa source dans l’eau des sous-sols, et lorsque le christianisme va s’imposer, il parait logique de bâtir les églises sur des anciens lieux de dévotion, bien plus simple pour la population locale de s’approprier un lieu où leurs ancêtres venaient déjà vénérer leurs divinités.
Les Puits Patrimoine vernaculaire de la Nièvre
Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les puits étaient avec les fontaines et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.
Les puits et les fontaines sont souvent situés au centre d’une place, ils constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise, un lieu d’échanges, de discussions et parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, au moins deux fois par jour, matin et soir.
L’eau des puits était utilisée comme point d’eau autour des maisons, et pour arroser les jardins et les cultures. Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.
Jusqu’aux années 60, le mécanisme des puits était construit en bois, dès la révolution industrielle, fin du XIXe siècle, le mécanisme est fabriqué en fer et les puits fonctionnent désormais à l’aide d’un système mécanique. Un puits à eau est le résultat d’un terrassement vertical, par forage, havage, ou manuel permettant l’exploitation d’une nappe d’eau souterraine, un aquifère.
L’eau est remontée au niveau du sol grâce à un seau placé au bout d’une corde, ou par pompage. Les puits sont très divers, en raison de leur mode de creusement, leur profondeur, leur volume d’eau, ou leur équipement.
Les témoignages archéologiques anciens datent du Néolithique, et ils sont en Europe localisés sur le pourtour de la Méditerranée ou en Europe centrale et Europe de l’Est.
Le plus ancien puits du monde a été découvert à Chypre sur le site de Kissonerga, il est daté du Xe au IXe millénaire.
Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.
Sur les places des villes, on creusait de larges puits, si la situation des localités ne permettait pas l’établissement d’une fontaine. Les puits placés extérieurement sur la voie publique étaient d’une grande simplicité.
Ceux qui s’ouvraient dans les églises où les cloîtres étaient souvent très richement ornés. Leurs margelles, les supports des poulies, devenaient un motif de décoration.
Il existe encore dans quelques villes de France des puits ayant conservé leurs armatures de fer des XVe et XVIe siècles.
Les constructeurs du moyen âge ne procédaient pas autrement que nous pour percer des puits. Creusant un trou cylindrique, ils y plaçaient un rouet de bois de chêne, sur lequel on élevait le mur en tour ronde. Déblayant peu à peu sous le rouet, celui-ci descendait avec la portion de maçonnerie qu’il supportait ; on complétait, à mesure de l’abaissement du rouet, cette maçonnerie cylindrique dans la partie supérieure. (Dictionnaire Raisonne de l’Architecture Française – Volume 7- Viollet-le-Duc)
Le puits est le résultat d’un terrassement vertical, par forage manuel, qui permet l’exploitation de la nappe d’eau souterraine, un aquifère.
L’eau peut être remontée au niveau du sol grâce à un seau ou une pompe, manuelle. Les puits sont très divers, que ce soit par leur mode de terrassement, de réalisation, de leur profondeur, de leur volume d’eau, ou de l’équipement qu’il possède.
En France, le volume d’eau souterraine est estimé à 2000 milliards de mètres cubes dont 100 milliards de m3/an s’écoulent vers les sources et les cours d’eau.
Environ 7 milliards de m3/an sont prélevés dans les nappes d’eau souterraine, par captage des sources, puits ou forages ; la moitié est utilisée pour l’eau potable.
Suivant les nappes, les volumes soutirés par année (par les exploitations) sont de l’ordre de 1 à 10% de leur débit naturel mais, dans certains cas, ce pourcentage peut atteindre 50%, voire 100%.
Bonne découverte du puits de la chapelle de Villechaud GPS 47.36987, 2.89734
En dessous de la chapelle, près de la Loire, se trouve une fontaine, auprès de laquelle les femmes venaient parfois de très loin se recueillir à la Pentecôte et le 8 octobre (précédemment jour de la Sainte Brigitte) GPS 47.36962, 2.89624
Cosne Cours-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Découverte des anciennes Forges de Cosne Cours-sur-Loire.
Découverte du château fort de Cosne Cours-sur-Loire.
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