Crypte de Saint Parize le Châtel

Crypte de l’église de Saint Parize le Châtel – Patrimoine religieux du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

La Crypte de Saint Parize le Châtel est située sous l’église placée au centre du village. Elle est construite au XIIe siècle sur l’emplacement de l’ancienne abbaye fondée au VIe siècle par Saint Patrice, l’église est de plan cruciforme.

Les chapelles ont été construites de 1874 à 1878. De l’ancienne église romane, il ne reste que quelques vestiges et la crypte romane. Dans ce lieu caché, se trouve six remarquables chapiteaux.

Les voûtes d’arêtes sont supportées par six piliers ronds dont les chapiteaux sont des pièces formidables de la sculpture romane, Ils représentent des personnages et des animaux.

Sur le premier chapiteau, en entrant à droite, le sciapode qui tient son pied pour se procurer de l’ombre. Cette crypte abrite également des sarcophages datant du haut Moyen Age (époque mérovingienne, milieu du VI e siècle). Le plus beau aurait abrité le corps de Saint Patrice.

N°1 l’entrée le portail – N°2 la nef – N°3 La croisée du transept – N°4 L’emplacement du clocher – N°5 les charpentes – N°6 le chœur – N°7 la sacristie.

Sa crypte gardait les reliques de saint Patrice ou saint Parize, jusqu’en 1793, puis elles furent dispersées.

Dans la crypte de l’église nous pouvons admirer des sujets animaliers et fantastiques: feuillages, lions, un acrobate, un sciapode, une tortue, le cerf et le centaure, l’avare et le démon, une sirène, un cuisinier diabolique, un porc jouant de la harpe, un singe musicien ou des monstres vomissant des rinceaux de feuillages.

Sur le côté droit: un sciapode barbu, il à l’air stupéfait de sa prouesse, il tient à deux mains son énorme pied au dessus de sa tête.

Un acrobate, très proche de celui qui exécute son numéro au sommet du grand tympan de la Madelaine de Vézelay, se lovant en cerceau.

Un centaure archer vient de blesser d’une flèche un cerf qui est affaissé sur son arrière train et qui tourne la tête pour le regarder.

Aux angles nous observons un hibou et une tortue.

Sur la deuxième colonne: Quatre têtes d’angle vomissant des liens terminés en larges feuilles, les extrémité s’enroulent sur elles-mêmes.

Troisième colonne: Des feuilles d’acanthes , garnies aux angles d’autres feuilles épaisses et de pommes de pin.

Sur le côté gauche: A la première colonne: des feuilles courtes et raides d’où émergent des volutes qui vont se rejoindre aux angles entre lesquelles apparaissent deux rosaces à six rayons.

Sur la deuxième colonne: Des animaux musiciens, un ange jouant d’un instrument à corde et un petit porc pinçant une harpe. Un énorme serpent à langue fourchue.

Une inquiétante créature avec une corne possédant une queue de serpent, elle chuchote à l’oreille d’un homme qui tient une bourses. ( l’avare et le Démont ).

L’abbaye qu’il avait fondée devint propriété de l’Église de Nevers. Saint Patrice mourut en 555. Avant la Révolution, ses restes auraient été dispersés vers 1773.